19/07/2011

Le Baromètre Spécial Elections - 19 Juillet

Quel est le problème de Royal ? Une incapacité à
communiquer, une soudaine crise de naïveté
ou une démagogie trop évidente ?

Ressort cassé Nous avons ouvert aux votes un sondage après le passage de Ségolène Royal sur France 2 le 17/07/2011. Intitulé Rassemblement royal, il fait suite aux déclarations de l'ancienne candidate socialiste de 2007, qui revendiquait de pouvoir rassembler les socialistes, les écolos, l'extrême-gauche, les centristes humanistes et la droite gaulliste, autant dire la Terre entière sauf le FN. Mais, c'est la gifle ! Pourtant, nous avions, par souci de neutralité, proposé des choix alternatifs très raisonnables... Les résultats provisoires sont clairs et 86.68 % des 413 premiers utilisateurs choisissent la réponse "Royal aura déjà du mal à rassembler les socialistes". Mais qu'arrive-t-il donc à la présidente de la région Poitou-Charente pour faire des déclarations pareilles ? Elle avait même l'air mal à l'aise pendant l'interview, comme si elle n'y croyait pas elle-même. Elle devrait peut-être prendre des vacances avant que sa candidature aux primaires ne vire doucement à la chronique d'une mort politique annoncée.


La Présidentielle 2012 ne se
jouera pas forcément au second tour.

Nicolas préfère Martine Les résultats de vos votes sont limpides, le candidat auto-proclamé "normal" reste, largement, l'adversaire le plus dangereux du Président de la République dans la perspective d'un second tour. Mais rien n'est perdu pour l'Elysée. Il reste encore une longue route et un premier tour délicat (pour tout le monde) à négocier. Sans oublier que l'ancien Premier secrétaire des socialistes devra gagner la primaire de son parti, ce qui sera certainement plus difficile que les sondages ne le laissent présager. Les enquêtes d'opinion sont réalisés sur des panels supposés représentatifs mais, personne ne saurait prédire qui participera réellement à la désignation du candidat PS. Il suffit de regarder les résultats du côté de la primaire écologiste pour être convaincu de la difficulté à prédire des scores sans de solides modèles qui font défaut en matière de primaires. Il est évident que Nicolas Sarkozy y croira jusqu'au bout, c'est d'ailleurs une de ses forces.


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